dimanche 23 avril | 10h30 Cinéma & Débats
Plein tarif: 10 euros, tarif réduit: 5 euros
L’association 20 000 docs sur la terre avec le soutien de Tohu Bohu propose:
Une journée avec Jonas Mekas
10h30 : Jonas Mekas (1922-2019), l’homme caméra.
Biographie sonore, Toute une vie, France Culture. 52′
« Je ne suis pas réalisateur, je ne fais pas des films. Je filme seulement. Je suis un filmeur ! Quelle extase de filmer ! Pourquoi faire des films quand je peux seulement filmer ? Quand je n’ai qu’à filmer ? »
12h : Repas offert
14h : Lost, lost, lost de Jonas Mekas. 1976. 178′
Le journal filmé d’un poète en exil qui observe avec mélancolie la vie quotidienne et bouillonnante du New York des années 1950.
« La période que je décris à travers ces six bobines de film fut une période de désespoir, de tentatives pour planter désespérément des racines dans cette terre nouvelle, pour créer des souvenirs. À travers ces six douloureuses bobines, j’ai essayé de décrire les sentiments d’un exilé, mes sentiments pendant ces années-là. Elles portent le nom de Lost, Lost, Lost, titre que nous voulions donner, mon frère et moi, à un film que nous voulions faire en 1949 et qui aurait suggéré notre état d’âme en ces temps-là. Le film décrit l’état d’esprit d’une « Personne Déplacée » qui n’a pas encore oublié son pays natal mais qui n’en a pas encore « gagné » un nouveau. La sixième bobine est une transition, elle montre comment nous commençons à respirer, à trouver quelques moments de bonheur. Une nouvelle vie commence… »
(Jonas Mekas)
Tourné entre 1949 et 1963.
Monté en 1976.
« La période que je décris à travers ces six bobines de film fut une période de désespoir, de tentatives pour planter désespérément des racines dans cette terre nouvelle, pour créer des souvenirs. À travers ces six douloureuses bobines, j’ai essayé de décrire les sentiments d’un exilé, mes sentiments pendant ces années-là. Elles portent le nom de Lost, Lost, Lost, titre que nous voulions donner, mon frère et moi, à un film que nous voulions faire en 1949 et qui aurait suggéré notre état d’âme en ces temps-là. Le film décrit l’état d’esprit d’une « Personne Déplacée » qui n’a pas encore oublié son pays natal mais qui n’en a pas encore « gagné » un nouveau. La sixième bobine est une transition, elle montre comment nous commençons à respirer, à trouver quelques moments de bonheur. Une nouvelle vie commence… »
(Jonas Mekas)
Tourné entre 1949 et 1963.
Monté en 1976.