mardi 21 février | 20h30 Cinéma & Débats
prix libre, une soupe sera proposée à partir de 19h
Une soirée proposée par l’association du Laboratoire des résistances
En solidarité avec les grévistes contre la soi-disant « réforme » du régime des retraites, qui n’est qu’une étape de plus dans la destruction sans limites de nos conquêtes sociales, des réalisateurs, producteurs, distributeurs mettent à disposition leurs films pour qui veut organiser des séances de projections avec collecte de participations au profit des caisses de grève, jusqu’au bout de la grève
La projection sera suivie d’une discussion
L’argent des entrées sera reversée à une caisse de grève locale
Synopsis
1971-1972 : Pour la première fois des prisonniers déclenchèrent des révoltes collectives et prirent le contrôle de leurs prisons. Le film dépoussière cette page méconnue de l’histoire des luttes sociales en compagnie de ceux qui ont vécu, déclenché, réprimé, analysé et défendu ces révoltes.
Avec : Serge Livrozet, Daniel Defert, Maître Leclerc…
Début des années 70 : une série d’événements fait monter la tension dans les prisons françaises. En réponse au traitement inhumain que leur fait subir l’administration pénitentiaire, les prisonniers de la centrale de Ney à Toul (Lorraine) ouvrent le bal et se mutinent au début du mois de décembre 1971. Les détenus de la maison d’arrêt Charles III à Nancy leur emboitent le pas le 15 janvier 1972 : « Au café », les mutins prennent le contrôle de la prison, située en plein centre-ville, montent sur les toits, depuis lesquels ils interpellent les badauds, communiquent leurs revendications, et résistent à l’assaut des CRS.
Dans les mois qui suivent les révoltes de Toul et de Nancy, plus d’une trentaine de mutineries vont embraser les prisons françaises, qui n’avaient jamais connu une telle vague de révoltes. Malgré la répression musclée orchestrée par le gouvernement et le discours de la grande presse qui décrédibilise systématiquement les révoltes, le tour de force des prisonniers n’est pas vain. Relayées et défendues par une élite intellectuelle engagée, dans un contexte idéologiquement tendu, les mutineries des années 71/72 vont poser pour la première fois les problème des conditions de détention, de la fonction de la prison et du système pénitentiaire français.
Réalisation : Nicolas Drolc
Image : Baptiste Cozuppoli, Nicolas Drolc, Emilie Salquebre
Son : Pierre Pinteaux
Montage : Nicolas Drolc
Musique : Mr Verdun & King Automatic